Edito de la semaine

Fête du Saint Sacrement

 

Les temps de Pâques et de Noël forment les deux cycles liturgiques que l’Eglise déploie afin de commémorer les grandes manifestations du Seigneur, depuis l’incarnation jusqu’à l’Ascension et la Pentecôte. A ces deux grands cycles s’ajoutent d’autres fêtes du Seigneur dans l’année, dites fêtes du « temporal ». Elles célèbrent alors un aspect particulier de l’œuvre salvifique du Christ. Ainsi en est-il de la Solennité du Saint Sacrement du Corps et de Sang du Christ, traditionnellement célébrée le jeudi qui suit la fête de la Trinité (ou le dimanche qui suit lorsque le jeudi n’est pas férié). Ces deux fêtes sont d’origine occidentale, célébrées dès le premier millénaire pour la Trinité et depuis le XIIIème siècle pour la Solennité du Saint Sacrement (ou « Fête-Dieu ») avec très rapidement des processions publiques. Toutes deux célèbrent non pas des évènements du Salut mais des réalités doctrinales éclairant ce Mystère du Salut.

Si en effet à chaque liturgie, notamment eucharistique, le Mystère pascal du Christ est rendu présent pour l’assemblée réunie, la fête du Saint Sacrement en souligne un aspect essentiel : la présence réelle du corps du Christ dans l’Eucharistie.

St Luc relate, dans l’Evangile, les gestes même de Jésus lors du miracle de la multiplication des pains, lui qui prit les pains, qui leva les yeux au ciel, qui dit la bénédiction, qui rompit les pains et qui les donna à ses disciples. Ces mêmes gestes, Jésus les fera très exactement lors de la dernière Cène puis encore une fois avec les pèlerins d’Emmaüs. A la demande de Jésus Lui-même – « faites ceci en mémoire de moi » (Lc 22), le prêtre refait à chaque eucharistie ces mêmes gestes, perpétuant ainsi auprès des hommes la présence de Celui qui se fait nourriture et qui fait de nous Son Corps.

Jean-Marie Lefèvre, diacre.

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